mercredi 26 mai 2010

Au théâtre, bonus photos !

Encore quelques photos de la même soirée théâtre en plein air (voir l'article "Au théâtre").
D'autres personnages, une autre vision du public...


















































































En attendant la multitude de photos qui va venir bientôt...

mardi 25 mai 2010

Dieu des morts et chasseur de fantômes, bon anniversaire !





















L'apogée du festival qui a lieu en ce moment à Kinmen s'est déroulée aujourd'hui.
Les habitants ont célébré en grand l'anniversaire du dieu des morts qui les protège des fantômes et mauvais esprits (qui est entre autres l'une de ses fonctions).

Cette après-midi, une procession interminable riche en couleurs s'est déplacée lentement dans les rues de Jincheng.
Alors que les rues de la ville sont pour la plupart du temps très calmes, tous les habitants s'y sont retrouvés pour ce jour si spécial !

Musique, représentations de dieux en chaise à porteurs, pétards, enfants maquillés eux aussi transportés, encens, prières,...
Le tout par un temps splendide et une certaine canicule.

Je vais essayer de me dépêcher pour vous donner la suite des photos, mais j'ai de quoi m'occuper jusqu'à la fin de l'année avec ce fameux festival !

lundi 24 mai 2010

Au théâtre

Une scène, des projecteurs, des acteurs, un public aussi... Un grand public même. Le tout en plein air, par une chaude soirée.
Pour ce théâtre taiwanais (et non chinois), beaucoup de monde s'est déplacé jusque dans la cour du lycée où se tenait la représentation.
Les habitants de Kinmen y sont allés en famille, en pensant surtout à s'y rendre avec les grands-parents.
Cet art, aujourd'hui un peu perdu, fleurissait à leur époque et leur évoque désormais des souvenirs anciens.
Mais les enfants, comptés par dizaine étaient tout aussi captivés que leurs aînés.

Du coté acteurs, ce sont des costumes colorés, saugrenus parfois, du maquillage plus qu'il n'en faut (représentatif du théâtre chinois) et des personnages tantôt sortant de l'ordinaire, tantôt criant, gesticulant, dansant ou chantant.

Le théâtre taiwanais, c'est tout un univers qu'il faut s'empresser de découvrir...











































































































Au chant, 林芯儀 (Lin xin yi)

Hier soir, après une journée extrêmement pluvieuse, alors que les deux premiers shows se sont plus ou moins bien déroulé sous des averses impressionnantes, vint le tour de 林芯儀, chanteuse taiwanaise...

Et alors, la pluie s'est arrêtée, la foule a crié, Lin xin yi a chanté... Tout le monde était aux anges (allait savoir pourquoi ?).
Une jolie fille, une jolie voix, c'était peut-être pour cela, après tout.

Allez, 林芯儀 en photos.














































































Sous le charme... 

samedi 22 mai 2010

Soirée musique

Quand je disais que les activités a Kinmen sont excellentes, je ne me trompais pas.
Hier, en y allant avec des amis de l'université, j'ai retrouvé quelques étrangers professeurs d'anglais que je connaissais, certains que je ne connaissais pas qui habitent le sud de Taiwan,...


Et puis, le groupe de musique venait d'Amérique Latine. Paraguay, Pérou... Chants et musique espagnole, une bonne ambiance, malgré la timidité certaine des Taiwanais.


Lorsque le concert s'est terminé, le groupe est descendu de la scène et nous avons fait connaissance... pour finalement se retrouver tous ensemble une heure après, histoire de passer une bonne soirée à discuter et se connaître.
Une soirée qui s'est terminée bien bien tard... Mais qui valait le coup !


















Une énergie folle, cette Belen Lopez !
Même le pied empaqueté pour cause de multiple fractures, elle continue de danser.








































A la guitare, Roberto Machado.


Les deux autres compères ont malheureusement échappé à ma série photo... Les quelques clichés que j'ai d'eux sont de très mauvaise qualité...

Ces quatre amis habitent à Taipei. Trois d'entre eux sont étudiants à l'université après avoir décroché une bourse.
Et très franchement, cela me donne une envie incroyable de faire la même chose !! Venir à Taipei faire mes études, un peu de musique, beaucoup d'amis... Y'a pas mieux.


Je demanderai à mon ami Yorke, présent aussi lors de ce concert, s'il peut me "prêter" quelques-unes de ses photos pour mettre ici, histoire de vous présenter le groupe dans son entier !

mardi 18 mai 2010

Festival religieux, activités à foison !

Un petit message au passage avant de prendre un peu plus de temps (que je n'ai pas là tout de suite).
A Kinmen ont débuté 15 jours environ du plus grand festival religieux de l'année.

Des jours consacrés aux prières et autres défilés religieux, mais aussi d'autres types d'activités tous les jours.
Opéra taiwanais, chants actuels, jeux de lumière et jets d'eau, marchés de nuit, et ainsi de suite. Comme chaque année, Kinmen fait cela bien et je me suis donné pour mission de participer à la plupart de ces activités et de ramener un maximum de photos ! (Que je posterai bien évidemment sur le blog.)

J'y étais hier, j'y retourne avec des amis ce soir... De quoi me trouver occupé de mon coté, et c'est bien aussi !

Je vous ferai découvrir la suite de mes chinoiseries artistiques aussi, car la saga continue !


Oh et puis, pour faire joli, un peu de couleur en image... (C'est beau, l'été, le soleil, la plage...)




vendredi 14 mai 2010

Chinoiseries "artistiques" partie 2

Mon horloge biologique a sonné il y a quelques minutes, me laissant la tête légèrement embrumée.
Mais me voilà d'attaque ! Et avant de préparer mes valises pour Taipei (je pars cette après-midi) et d'aller déjeuner, un petit article sur le blog s'imposait.

Continuons donc la lignée des chinoiseries artistiques avec aujourd'hui, encore de la peinture. Sur un autre format et autre chose représentée.


Sous vos yeux, les petits 鬥魚 (dou yu) ou poissons combattants.






































Pour la petite histoire, ces poissons sont originaires du Sud-Est Asiatique.
Ils sont connus pour leur caractère agressif et guerrier.
Deux mâles mis en ensemble, et vous obtenez une bataille légendaire, bataille qui ira jusqu'à ce que l'un d'entre eux soit blessé ou meure.
Après l'accouplement, le mâle protègera son nid si bien qu'il pourra même s'en prendre à la femelle !

En Thaïlande, on organise des combats de Dou Yu, comme on organiserait combats de coqs, ou autres trucs intelligents comme celui-là.

Enfin donc, peindre deux Dou Yu sur la même face de l'éventail (et donc les considérer comme étant au même endroit) est une totale aberration puisque de cela s'ensuivrait une bataille mortelle entre les deux spécimens...
On dira donc que l'art se fiche de se genre de questions.

Allez petits Dou Yu, faites l'amour pas la guerre ! 

Chinoiseries "artistiques" partie 1

Après les cours de calligraphie, et pour rester dans l'ambiance "lycée", je vous propose de passer à mes cours d'art chinois (toutes les semaines, deux heures).

Récemment, des réalisations plutôt sympas, le genre de choses que je n'aurais JAMAIS fait en France (comme le reste en somme...).

Voici donc la première partie des articles consacrés à "l'art", avec un peu de peinture... en photos.

Vous aimez les trucs gros, poilus et bicolores ? 








































Prochainement, découvrez d'autres machins, bleus et rouges cette fois-ci.

jeudi 13 mai 2010

書法 (shu fa) - Calligraphie

Outre les cours de chinois, j'ai toutes les semaines 4 heures de cours de calligraphie...

4 heures par semaine, depuis un bon nombre de mois, avec environ 4 feuilles toutes les 2 heures... Ça fait un sacré paquet de caractères écrits depuis le début de l'année.

Cet art chinois est encore plus difficile que ce qu'il n'y parait, et les progrès se font doucement, tout doucement.

Voici quelques exemples de ce que j'ai modestement réalisé (récemment).
















































































Xin






















Ru






















Dong

mardi 11 mai 2010

Les dessous de la Gaoliang Jiu (高粱酒)







Kinmen peut être fière de sa Gaoliang Jiu (littéralement alcool de Gaoliang).

Faisant de l'île une ville prospère et réputée dans tout Taiwan, la Gaoliang est un alcool local très fort et très particulier.


(photos prises le 3 mai)
























Dans la première partie de cet article, je vais vous en dire un peu plus sur cet alcool, l'une des plus grandes spécialités de l'ile.

A Kinmen, il ne va pas une soirée, un repas entre amis, collègues ou en famille sans une bouteille de Gaoliang sur la table.
Préférant l'alcool à 58 degrés (ce qui n'est pas rien), les Taiwanais et Kinmeniens consomment aussi une autre version un peu plus légère, à 38 degrés (ce qui n'est pas rien non plus...).

Selon l'age et évidemment la taille de la bouteille, le prix à l'unité peut beaucoup varier. Une bouteille "toute simple" que l'on peut trouver dans n'importe quel "7-eleven" coûte environ 450 dollars taiwanais, soit une dizaine d'euros.
Certains magasins plus spécialisés possèdent de l'alcool bien plus vieux et de bien meilleur qualité, les prix s'élèvent donc au dessus des 1500 dollars (un peu plus de 30 euros).

Un alcool fort comme celui-là ne se boit pas n'importe comment. 
Premièrement, il est surtout réservé pour être bu à plusieurs.
Deuxièmement, un verre spécial a été crée pour boire la Gaoliang. Un "shot", dans lequel on met une petite quantité d'alcool que l'on boit après avoir trinqué. "Gan Bei !" que disent les taiwanais ("cul sec").

Des femmes aux personnes âgées, tout le monde en boit (enfants exceptés...). J'ai moi-même eu l'occasion d'en boire un certain nombre de fois, lors de soirées Rotary, de meetings ou en famille.
Il m'a fallu un certain temps pour m'adapter à son goût...

Pour promouvoir Kinmen et favoriser ses habitants, l'usine de Gaoliang vend son alcool moins cher pour tout résident de plus de 3 ans.
(Ce qui favorise aussi les habitants à se déclarer et donc se recenser.)

Enfin, on retrouve la Gaoliang dans certains plats traditionnels, et dans certaines thérapies faites-maison. (On soigne les piqûres de moustiques avec par exemple...)


Maintenant que j'ai rapidement présenté l'alcool en lui-même, il est important de parler d'un autre point.
En effet, qu'en est-il de sa fabrication ? Où et comment est préparée la Gaoliang jiu ?

J'ai eu la chance de pouvoir visiter l'usine, grâce a l'un des Rotariens qui y travaille.
Et d'après ce qu'il m'a dit, il est rare que ce que j'y ai vu soit vu par des touristes ou personnes autres que travaillant sur place (par des gens comme moi quoi...)

Je vous propose donc de découvrir cet endroit spécial en photos (et quelques explications).





















Le logo de l'usine de Gaoliang.


























Le directeur de l'usine qui a bien voulu nous accueillir Lina et moi.


A l'extérieur...

























Comme à l'intérieur...




















Avant de commencer un long processus de transformation jusqu'à obtenir l'alcool proprement dit, les récoltes de Gaoliang doivent fermenter pendant 10 jours dans de grandes cuves comme celles ci-dessus.


Ensuite s'enchainent les différentes étapes...

































































































Ci-dessus, l'ultime étape avant la transformation en liquide.  L'alcool est tout d'abord chaud et doit refroidir avant d'être mis en bouteille.
J'ai pu goûter l'alcool fraîchement "sorti", et donc encore chaud. Pas mal du tout !


















Vient ensuite la mise en bouteille, dans une partie de l'usine.


































Ici, la phase de contrôle. Les bouteilles contenant de l'alcool passent devant ces panneaux lumineux. Les ouvrières situées devant sont chargées de vérifier si l'alcool est pur.
Tout corps étranger aperçu à l'intérieur, et l'on ne garde rien ! (Au premier plan sur la droite, les bouteilles vides contenaient des imperfections.)

Enfin, la phase d'empaquetage...

















Une grande partie de la production est enfin envoyée sur Taiwan, ou même en Chine.

Et un grand merci à Monsieur et Madame Chen, membres du Rotary de Kinmen, pour m'avoir permis de découvrir le monde de la gaoliang!


Précision a la demande des charmantes personnes qui commentent mon blog (rajout du 12 mai)
Gaoliang se traduit en français par Sorgho ! Avons-nous du sorgho chez nous ? Ça je ne sais pas...